LXXXVIII

zurückwerfen, um eine Kriegs-Contribution von 200000 Reichsthalern zu Gunsten des Landgrafen Friedrich von Hessen in Fulda, sowie Lieferungen für die alliirte Armee in der Umgegend und dem reichsritterschaftlichen Gebiete einzutreiben.

Bei der Ausführung dieses Befehls kam es vor Fulda zu einem kleinen Gefecht, wobei die ganze Grenadier-Compagnie des Regiments Dauphin mit ihrem Capitain von einigen Schwadronen des Preussischen Husaren-Regiments von Ruesch, welche zur Division Gilsa gehörten, zu Gefangenen gemacht wurden *). In Folge dessen richtete Graf d’Apchon das hier eingeschaltete Schreiben an General Gilsa, dessen Inhalt wohl einem charakteristischen Beitrag zur Kenntniss der damals unter den höheren französischen Offizieren herrschenden Sinnesart zu geben vermag und die menschenfreundliche Denkweise des Verfassers in einem wohlthuenden Lichte erscheinen lässt.

„Monsieur!

Le sors de la guêrre vient de faire vos prisonniers une troupe de nos gens, que je trouve moins malheureux puisqu’ils lont ésté**) par un corp sous vos ordres monsieur ; aussi est ce avec confiance que j’ai l’honeur de vous récommender et nomément, Mr. de Larüe Cap^e, homme de mérite et estimable à qui je vous pris permettre que le valet à luî, que je luî envoi avec le trompette, qui vous remêttrat ma lettre, aille le joindre et lui offrir ses services; je charge le trompette de luî reméttre de l’argent; je vous serais encor três obligés Monsieur si vous vouliès bien lui faire rendre la lettre que je prend la libérte de vous addrésser pour luî; en pareil cas en tout autres, je me trouveraie toujour trop héureux si je pouvois vous éstre à mon tour utille et vous marquer les sentiments respectueux avec lesquelles j’aie l’honneur d’êstre

Monsieur

votre très humble

et très obéissant sérviteur

______________

*) Bericht an Lord Holdernesse, v. e. Knesebeck, B. II, N. 29.

**) Die Schreibung des Originals ist beibehalten.